La reine Victoria a surnommé « Looty » le pékinois qui lui a été apporté à la fin de la guerre de l’opium comme butin volé au palais impérial chinois. L’histoire ne dit pas si le petit chien a tenté de rétablir son honneur et celui de l’empire chinois en mordant ses mollets et en déféquant de manière ciblée sur des tapis persans probablement également volés, ou s’il s’est rendu de manière opportuniste au passage de la noblesse orientale à la noblesse occidentale. Nous espérons la première solution.

Le Looty Trio veut jouer, mais pas seulement. Il n’y a pas de muselière, nous nous lâchons nous-mêmes. Les mollets ne sont pas les seuls à être menacés, nous aimons aussi viser plus haut. Du scalpel de jazz au marteau-pilon punk, nous utilisons tout ce qui nous tombe sous la main pour briser des chaînes et aboyer contre les palais tape-à-l’œil, les systèmes dégradants et, surtout, la musique ennuyeuse.

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